Si l’agriculture doit continuer à nourrir le monde, elle doit ressembler davantage à la fabrication, affirme Geoffrey Carr. Heureusement, cela commence déjà à se produire.

Les fermes deviennent de nos jours de plus en plus des usines : des opérations bien contrôlées pour fabriquer des produits fiables, immunisées autant que possible contre les caprices de la nature. Grâce à une meilleure compréhension de l’ADN, les plantes et les animaux élevés dans une ferme sont également étroitement contrôlés. La manipulation génétique précise, connue sous le nom de « modification du génome », permet de transformer le génome d’une culture ou d’un stock d’animaux au niveau d’une seule « lettre » génétique. Cette technologie, espère-t-on, sera plus acceptable pour les consommateurs que le transfert de gènes entiers entre espèces qui ont soutenu le génie génétique précoce, car il imite simplement le processus de mutation dont l’amélioration génétique a toujours dépendu, mais de manière beaucoup plus contrôlable.

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, a publié un rapport suggérant que d’ici 2050, la production agricole devra augmenter de 70% pour répondre à la demande prévue. Comme la plupart des terres adaptées à l’agriculture sont déjà exploitées, cette croissance doit provenir de rendements plus élevés. L’agriculture a connu des changements dans le passé, notamment la mécanisation avant la seconde guerre mondiale et l’introduction de nouvelles variétés de cultures et de produits chimiques agricoles dans la révolution verte des années 1950 et 1960. Pourtant, les rendements de cultures importantes telles que le riz et le blé ont cessé de croître dans certaines régions du monde où l’agriculture est intensive, phénomène appelé le plafonnement des rendements. La diffusion des meilleures pratiques existantes peut sans aucun doute amener les rendements ailleurs sur ces plateaux.

 

L’avantage d’avoir un logiciel agricole

Un logiciel d’agriculture permet aux propriétaires de prendre des décisions quant à l’emplacement et la taille de la ferme, le nombre de personnel, et d’autres décisions basées sur les chiffres en ce qui concerne les bénéfices réels et potentiels pour l’entreprise.

En fin de compte, l’utilisation d’un logiciel agricole pour diriger une entreprise agricole finira par se répercuter sur le bien de l’entreprise. Les coûts du logiciel peuvent absorber une part considérable du budget, mais ce sera un investissement qui ira loin. L’efficacité qui sera encouragée, les économies en termes de gaspillage et de circonstances imprévues seront minimisées, et la réflexion claire et la bonne planification qui résulteront de la disponibilité de données pertinentes et comparables se traduiront tôt ou tard par de meilleurs résultats financiers.