Vous avez toujours rêvé de lancer votre propre affaire et de créer votre société ? N’hésitez plus à vous lancer : de nombreux statuts sociaux permettent aujourd’hui de lancer son propre commerce sans prendre de risque. Cependant, pour effectuer un lancement d’entreprise en bonne et due forme, il est nécessaire de bien calculer son coup. Voici 3 conseils à suivre impérativement si vous ne souhaitez pas mettre la clé sous la porte dès la première année d’exercice.

Règle numéro 1 : Combien d’argent allez-vous investir dans votre entreprise ?

Savoir combien investir est une vraie difficulté lorsqu’on décide de devenir son propre patron. Cette question revient lors de chaque création de société, puisque le montant du capital social est l’une des mentions obligatoires des statuts sociaux. Quel capital social choisir pour son entreprise ? Il existe un grand débat à ce sujet. Si certains disent qu’une entreprise peut survivre avec un seul euro de capital social, d’autres considèrent que cette somme doit permettre à l’entreprise de démarrer sereinement et de surmonter les coups durs. Pour les entrepreneurs qui ne souhaitent pas démarrer par la création d’une personne morale, mais qui se tournent vers des statuts plus traditionnels (artisans, libéraux, EIRL, micro entreprise…), il sera nécessaire de choisir le juste montant à investir dans le matériel de l’activité.

En effet, lorsqu’on démarre son business, il n’est pas facile de savoir combien investir. Même si le matériel professionnel coûte cher, il faut garder à l’esprit que l’activité peut ne pas durer, en particulier dans le cadre d’un secteur très concurrentiel. La somme investie dans l’entreprise doit donc être murement réfléchie.

Règle numéro 2 : Commencer petit pour mieux grandir

Saviez-vous que le droit français propose de nombreux statuts qui permettent de démarrer sa propre carrière sans viser trop haut ? Si vous démarrer tout juste votre activité, c’est sur le statut de micro entrepreneur qu’il faudra vous pencher. Ce nouveau statut est l’équivalent de l’auto entreprise, connue de tous. Il permet d’exercer son activité tout à fait légalement, de facturer ses clients et de payer ses charges sociales tout en s’épargnant de la création d’une structure plus lourde (société). Si vous craignez que vos biens personnels ne soient mêlés à d’éventuelles dettes, il sera nécessaire de déclarer une option EIRL (entrepreneur individuel à responsabilité limitée) pour vous mettre à l’abri.

Règle numéro 3 : Etudier correctement son activité et construire un business plan

L’étude de marché est absolument capitale pour lancer son entreprise. En particulier lorsque vous quittez votre emploi pour devenir votre propre patron, il est nécessaire d’être sur de son coup pour ne pas faire d’erreur. L’étude de marché permettra d’analyser la concurrence thématique et géographique de votre activité. Grâce à cela, vous allez pouvoir établir un business plan ainsi qu’un bilan prévisionnel, qui vous permettront de mieux savoir quoi attendre de votre activité. Il est en effet plus raisonnable de se lancer dans une activité en ayant un objectif économique en tête. La réalisation d’une étude de marché et d’un business plan vous permettront également de convaincre les principaux investisseurs dans votre société, ainsi que les établissements bancaires. Si vous respectez ces 3 conseils, alors votre entreprise devrait avoir de beaux jours devant elle.