Le concept de richesse ou du terme être riche change au fil du temps et des siècles. Il s’agit d’une notion dite protéiforme qui peut prendre plusieurs sens. De manière générale, la richesse est définie comme l’abondance de biens tant matériels qu’immatériels. Celle-ci peut se révéler être purement quantitative ou se mesurer par la satisfaction offerte par les biens en votre possession. À l’échelle d’un pays, la richesse ou le fait d’être riche désigne l’ensemble des biens et des services produits sur le territoire national. Alors qu’au niveau de l’entreprise, la richesse symbolise la valeur ajoutée et non les bénéfices ou revenus générés. Dans le domaine de l’économie, la richesse peut être portée sur plusieurs facteurs. Dans cet article, nous délivrons tout ce que vous devez savoir sur la notion de richesse en économie.
Comment la richesse d’un continent se mesure-t-elle ?
Comme vous pouvez vous en douter, la richesse peut avoir différentes définitions. Si généralement, être riche signifie disposer d’une grosse somme d’argent, d’un patrimoine immobilier et mobilier important et autres, c’est bien loin d’être la définition de la richesse en économie.
En économie, la richesse ou la fortune d’un continent est le produit intérieur brut généré par ce dernier. Le PIB est en effet la référence mondiale pour estimer les richesses produites dans un pays par les agents résidents sur le territoire national. L’on peut citer les ménages, les entreprises locales ou étrangères et les administrations. Plus spécialement, le produit intérieur brut est obtenu par la somme des valeurs ajoutées perçue par le pays. Rappelons que le PIB n’est pas calculer sur un stock de richesse, mais bien un flux d’argent et de production sur une année donnée. Pour vous dire qu’il s’agit d’abord d’un type d’indicateurs de revenu de la croissance économique d’un pays.
Pour autant, il est important de savoir que la croissance et le bien-être sont deux choses totalement différentes. Le PIB est passible d’augmenter via l’effort de reconstruction et de travail acharné à l’issue des catastrophes naturelles ayant frappé un pays. Histoire de vous dire qu’un P18 en forte croissance ne signifie pas un système de santé abordable ou un même un bon système éducatif.
De nombreuses critiques ont d’ailleurs été formulées à l’encontre du PIB. D’abord, il faut savoir que le PIB ne prend pas en considération tous les types de productions. On parle notamment de la partie de la production ou du travail domestique de la vie de tous les jours ainsi que de l’économie solidaire. Et il en est de même pour le secteur informel. Mais encore, cet indicateur du seuil de la richesse d’un continent dans le domaine de l’économie ne représente pas les bonnes répartitions de la mesure des revenus de façon équitable ou non entre les occupants des pays.
Autre chose à savoir ?
Toujours dans le but de déterminer si un continent est riche ou non, d’autres indices peuvent vous éclairer. À savoir le BNB ou Bonheur National Brut qui est un système de calcul mis en place par un petit pays himalayen qu’est le Bhoutan.
Le BNB permet de mesurer non pas la fortune ou l’argent, mais bien le seuil de bonheur de ses habitants par le biais de quatre critères. L’on peut citer le développement économique, la sauvegarde de la culture et de l’environnement, le bien-être psychologique des habitants ainsi que la bonne gouvernance des dirigeants. Ceci pour vous dire qu’un continent riche ou pauvre en économie ne se mesure uniquement pas aux productions et à la somme d’argent en euros générée. Rappelons qu’en France, c’est l’Institut Globeco qui calcule l’indicateur de bonheur des habitants, et ce, tous les ans. Il s’agit du IBM ou Indice du Bonheur Mondial.
Enfin, retenez que le fait d’être riches est souvent apparenté à la valeur monétaire des biens et ses services. À savoir que la richesse ou la pauvreté d’une nation se mesure via le bon fonctionnement ou non de ses institutions et les valeurs sociales de celle-ci.
Qu’en est-il de l’indice global de richesses inclusif ?
La richesse en économie ne se limite pas au gain annuel ou mensuel en termes d’argent d’un pays ou des habitants de ce même pays. Il en est de même pour l’estimation du seuil de pauvreté d’un territoire donné. Avec les progrès menés depuis maintenant quelques années, nous ne pouvons que constater l’absence d’un indicateur global communément reconnu.
Ce dernier qui compte également l’ensemble du stock d’actif naturel, humain et en même temps physique au niveau de l’économie. L’indice de richesses inclusif ou l’IWI a été mis en place en 2012 par l’Organisation des Nations Unies. Ce dispositif s’appuie en général sur trois principaux actifs. L’on peut citer les actifs physiques ou manufacturés incluant les machines, les infrastructures, les immeubles et les autres, la vie humaine comme l’éducation de la population et leur savoir et les éléments naturels. Ce qui est notamment le cas de la richesse de la terre, des richesses en forêts et les autres encore.
Les États-Unis se présentent comme étant le pays le plus riche du monde. Ceci étant dit, le Japon se classe devant eux d’un point de vue IWI par personne. Dans les autres pays comme le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne, la vie humaine fait toute leur richesse. Pendant que chez d’autres pays, ce sont les actifs naturels qui se trouvent être les plus essentiels. Ce qui est plus particulièrement le cas de l’Arabie Saoudite et de la petite partie de la richesse du Canada.
L’indice global de richesses inclusif ou IWI sert également à renseigner les habitants ou les bailleurs de fonds sur les passibles pertes de richesse ou pauvreté d’un pays. Notez à titre indicatif que la Russie s’est vue recenser une perte de 0,3 % par an de sa richesse inclusive entre l’année 1990 et 2008. Il en est de même pour les autres pays riches qui connaissent un déclin par manque de travail ou de productivité. Néanmoins, avec la grande utilité de l’indice global de richesses inclusif, ce détail demeure dépendant de la valorisation monétaire des actifs. Autrement dit, aucune richesse n’est prise en compte que dans le cadre d’actifs estimés à un certain prix réel en euros ou autre monnaie. De la même manière, l’IWI nécessite l’utilisation d’actif qui peut se substituer entre eux pour des résultats fiables. Pour autant, il convient de bien marquer que les actifs tels que l’eau potable et l’air pur sont inchangeables.