Pour pallier la recrudescence de l’épidémie de Covid-19, le gouvernement recommande aux entreprises d’appliquer le télétravail. Cette mesure favorise une meilleure adaptation aux nouvelles restrictions et au nouveau protocole sanitaire en vigueur. Rappelons que les entreprises représentent 26% de clusters ou foyers de contamination, et ce, malgré le port du masque. La mise en place du télétravail contribue surtout à désengorger les transports en commun voire à limiter les interactions sociales.
Le télétravail pour tout le monde
Face à une éventuelle deuxième vague de l’épidémie, la Ministre du Travail Élisabeth Borne demande aux entreprises d’instaurer le télétravail autant que possible. Cela s’applique surtout aux postes qui le permettent. Suivant la nouvelle version du protocole, les employeurs sont incités à appliquer le télétravail dans les zones contraintes au couvre-feu. D’après les chiffres émanant de la Fonction publique, 20% des agents de l’État ont repris le télétravail au début du mois d’octobre, contre 12% au mois de mars. Encore faut-il remédier aux éventuels freins comme le manque de matériel, la complexité de l’organisation ou encore les impératifs de production.
La mise à disposition de tablettes et de PC : une option visant à faciliter le télétravail
La démocratisation des outils collaboratifs rend possible le télétravail au sein des organisations publiques ou privées. Cette nouvelle dynamique requiert toutefois des équipements informatiques performants et adaptés pour un usage mobile. Le but étant de disposer d’un système de visio pour que les salariés puissent continuer de travailler en équipe. D’après l’article L.1222-9 du Code du travail, l’employeur doit fournir le matériel ainsi que les outils informatiques indispensables à ses employés. Cette obligation s’étend aux abonnements et aux frais de maintenance des équipements.
Les équipements qui visent à simplifier le quotidien des collaborateurs ne manquent pas. Comptez notamment sur les locations que propose Neoloc, un site spécialisé dans la location de matériel informatique. En cette période de Covid-19, il s’avère plus judicieux et plus économique de louer que d’acheter des tablettes et des PC portables. Le service inclut la configuration sur mesure ainsi que les diverses applications comme le Chat. À noter que l’installation du matériel se fait dans le respect des règles de distanciation sociales. En sus, l’équipement est nettoyé à l’aide d’un vaporisateur. L’équipe se tient à votre disposition pour vous conseiller dans le choix de votre matériel en fonction de vos besoins : traitement de texte, utilisation de tableur, ou une configuration plus avancée avec une machine ayant plus de mémoire RAM si vous avez besoin de diffuser des présentations sur écran. Certains PC portables disposent même de cartes graphiques dédiées si l’utilisation requise est plus intensive.
Le choix des bons outils
Même en travaillant chez soi, les collaborateurs doivent coordonner leurs travaux en permanence pour être productifs. En plus des visio-conférences, le recours aux outils spécifiques comme Trello, Todoist, ou encore Notion permet le partage des tableaux et des tâches. Comptez aussi sur les nombreuses déclinaisons de Google Drive qui facilitent les échanges entre les employés contraints au télétravail. Chacun peut apporter des modifications en temps réel sur un même document. Et bien évidemment, les outils tels que Skype et le chat Slack demeurent incontournables pour compléter le dispositif de communication à distance.
Télétravail : des évaluations et des réajustements à prévoir
Une fois mis en place, le dispositif de télétravail doit être évalué et réajusté en permanence. Le but étant de résoudre les éventuelles difficultés en temps réel. Les réajustements s’inscrivent aussi dans une logique d’amélioration permanente. Certaines entreprises vont même jusqu’à mettre en place des formations ou des séances de discussions visant à la réussite du projet. Il ne faut pas oublier que le salarié doit apprendre à s’organiser puisqu’il devra trouver le bon équilibre entre vie perso et vie pro.
Une étude réalisée par Malakoff Humanis en mai 2020 prouve que les employés s’habituent de plus en plus au télétravail. Sept travailleurs sur dix pensent même que la crise sanitaire révolutionnera les modes de travail. En outre, 84% des télétravailleurs souhaitent poursuivre dans cette voie, même après les restrictions sanitaires. Toutefois, plusieurs points de vigilance doivent être pris en compte. Il ne faut pas oublier que le confinement et le stress lié au télétravail peuvent entraver la santé psychologique du travailleur. L’employeur doit prévoir des réajustements en conséquence.
Télétravail partiel ou télétravail complet : quelle formule adopter ?
Malgré les idées reçues, le télétravail ne peut être assimilé à la liberté. Certes, l’employé reste chez lui, toutefois, sa charge de travail reste la même dans le cadre d’un télétravail complet. Grâce à cette formule, il conserve les droits d’un travailleur classique. Bien évidemment, la mise en place du travail à distance implique l’élaboration de charte ou d’accord collectif. L’employeur et le salarié doivent aussi convenir sur les plages horaires de travail obligatoires.
Le télétravail à temps partiel s’impose en cas d’arrêt maladie de longue durée. Cette solution vise à limiter la fatigue et les déplacements du salarié convalescent. Le but étant de maintenir la productivité sans nuire à son bon rétablissement. Quoi qu’il en soit, la décision d’appliquer ou non cette méthode de travail à distance revient à l’employeur.
Le télétravail en temps de crise sanitaire : une incitation et non une obligation
Face à la circulation active du virus, le Président de la République prône la mise en place de mesures restrictives comme le couvre-feu. La réactivation du chômage partiel concerne les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, le la culture et du sport ainsi que de l’événementiel. De nouvelles primes exceptionnelles seront aussi octroyées aux plus défavorisés.
Malgré le rebond de l’épidémie, le Président de la République n’impose pas le télétravail. Néanmoins, il encourage les travailleurs à s’essayer au télétravail à raison de deux à trois jours par semaine. Il rappelle aussi le besoin pour les collaborateurs d’échanger avec leurs collègues. Quoi qu’il en soit, cette solution se révèle incontournable pour maintenir l’économie à flot.
Travailler à distance : les avantages et les limites
Le nomadisme professionnel offre plusieurs avantages, pour ne citer que le gain de temps. Cette forme de travail réduit aussi le stress engendré par les transports. En sus, l’autonomie et la flexibilité qui en découle sont des sources de motivation et de productivité. Le télétravail renforce surtout la confiance entre l’employeur et le salarié.
Par contre, le travail à distance présente certaines limites. En effet, la présence au bureau s’avère indispensable pour une meilleure cohésion des projets en cours. L’isolement du télétravailleur peut aussi entraîner la démotivation voire la dépression. Quoi qu’il en soit, il est important de maintenir un esprit collaboratif entre tous les salariés.