Assurant la régulation ou la stabilisation de l’énergie qui provient des panneaux solaires avant qu’elle ne rejoigne votre système de batterie, le contrôleur de charge solaire est logiquement placé entre lesdits panneaux et vos batteries. De ce fait, l’énergie fluctuante produite par vos panneaux photovoltaïques ne peut endommager vos batteries. En effet, le contrôleur la transforme en énergie adaptée à votre parc batterie. Pour cela, il faudra bien choisir votre régulateur de charge solaire. À cet effet, il vous faut prendre en compte un certain nombre de critères. Nous vous les présentons dans ce billet.

Bien choisir son modèle

Vous avez le choix entre deux modèles. Il s’agit du Pulse Width Modulation (PWM) et du modèle Maximum Power Point Tracking (MPPT). Le PWM n’est pas assez performant. Il baisse simplement la tension en sortie des panneaux et n’apporte aucune modification à l’ampérage. En l’utilisant, vous pouvez perdre jusqu’à 24 % de l’énergie du dispositif.

Moins onéreux que le contrôleur solaire MPPT, il peut être utilisé pour un seul panneau disposant de 36 cellules de silicium. Quant au régulateur mppt, il est plus performant et garantit jusqu’à 30 % de rendement supplémentaire contrairement à son rival. C’est le meilleur choix à faire pour réguler la forte tension des panneaux montée en série. Il est connu pour se conformer à la puissance à utiliser. Il convient parfaitement aux zones où la température est assez basse.

La tension du régulateur

Vous devez miser sur un contrôleur de charge solaire compatible avec la tension de votre parc batterie. Cette valeur est marquée sur la batterie. Il en existe de 12 V, de 24 V, de 36 V, etc. L’idéal est que l’appareil supporte une tension supérieure à celle que produit le dispositif qui vous permet d’avoir l’énergie solaire dans votre domicile. En faisant ce choix, votre matériel durera plus longtemps.

L’ampérage minimum du contrôleur de charge

Votre choix doit prendre en compte l’ampérage minimum du contrôleur de charge solaire. Pour cela, il suffit de considérer le courant maximum que le panneau photovoltaïque est à même de délivrer. Il est connu sous le nom de « intensité de court-circuit ». En multipliant cette valeur par 1,3, vous trouvez l’ampérage minimum du contrôleur.

Par mesure de précaution, vous devez jeter votre dévolu sur un régulateur de charge solaire dont l’ampérage est légèrement supérieure à celui qui vient d’être trouvé. À titre illustratif, le courant maximum qu’un panneau solaire de 130 W fournit est 8 A.

En multipliant 8 A par 1,3, on obtient 10,4 A : c’est l’ampérage minimum du régulateur de charge à choisir. Idéalement, vous devez miser sur un contrôleur de charge solaire dont l’intensité est comprise entre 13 A et 15 A. Vous devez faire le même calcul que les panneaux soient montés en série ou en parallèle.

La marque

Vous aimeriez certainement utiliser votre contrôleur de charge le plus longtemps possible. Dans ce cas, tournez-vous vers les produits d’une marque qui continue de faire ses preuves. Assurez-vous que son régulateur de charge réponde aux normes en vigueur en Europe. Il est important que la marque vous donne une garantie de longue durée.

De ce fait, vous êtes sûr d’acheter un produit qui vous évitera de mauvaises surprises. Afin d’en faire usage aisément, optez pour un produit doté d’un affichage LCD. Il est recommandé de choisir également un contrôleur de charge solaire auquel vous pouvez accéder à distance grâce à une application à installer sur votre téléphone intelligent.